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Février- Mars 2007

7ème étape de notre tournée


Changement de continent, d ambiance et de langue. Nous voila au Mexique ! Le démarrage se fait en douceur : la riviera maya, la mer des caraïbes, les palmiers et le soleil (env. 30 C), musique salsa a tous les coins de rue, orgie de fajitas , de tacos, guacamole, jugo de frutas… on est bien ici ! Et dire que ça ne fait que commencer !
Par contre notre espagnol met un peu de temps a se réveiller et les mots nous viennent d’abord en anglais ou en anglais espagnolisé ( expensivo pour dire cher : mot anglais plus le O !)

Apres le Japon, retour à la réalité du backpacker et des dortoirs… les nuits sont d un coup beaucoup plus courtes, mais aussi plus animées !

TULUM
Notre apprentissage du Mexique et de cette belle région du Yucatan commence. Nous adoptons le dicton local : tranquilo !
Nous sommes arrivés à l’aéroport de Cancun mais sommes tout de suite partis pour Tulum, plus au sud sur la mer des caraibe. La nous avons passé notre première nuit dans une cabanas sur la plage. Un cadre idyllique mais le rapport qualité prix (650 pesos / 43 euros pour une paillote toute simple mais avec wc) n’était pas terrible. D’autant plus que la plage est a plus de 3 km du village et donc on est dépendant des hôtels pour la nourriture ou les boissons et ils abusent un peu sur les prix ( encore une fois tout est relatif).
Nous avions donc décidé de regagner le pueblo et un dortoir au Weary Traveller ( 150 pesos pour un lit double dans un lit superposé), nous étions 6 en tout. Nos colocataires allemand, israélien et italiens étaient très sympas et discrets.
Comme nous faisions des économies sur le logement et la nourriture, on s’est offert un sortie a Xel- Ha, un parc touristique mais qui vaut le coup (858 pesos pour 2). Certes c’est un endroit très aménagé, une sorte de parc d’attraction naturel, mais c’est un plaisir de nager dans la rivière et de se retrouver nez à nez avec une multitude d’énormes poissons ( dont des raies !). Nous nous sommes également offert un beau cadeau, un rêve d’enfant : une demi-heure en compagnie de mignons dauphins…Un moment magique et inoubliable !
La plage de Tulum est magnifique, sable blanc d’une douceur incroyable et la mer est bleu turquoise et transparente. Le seul problème c’est qu’il y avait beaucoup de vent et donc des vagues. Ce n’était pas comme sur les cartes postales.
Pour ceux qui veulent y aller : Plus on est sur la plage du coté des ruines plus la mer est calme.
Ballade a vélo jusqu’aux ruines (bien 10-12 km A /R) ; le cadre est très beau, vue plongeante sur la mer, mais on a été un peu déçu par le site assez plein de touristes.
Visite d’un Cenote : il s agit d une cave d eau douce (a 20 degrés heureusement) que l on visite en snorkeling… sublime autant sous qu en dehors de l eau (paysage lunaire, stalactites, fossiles,… le grand frisson de l aventure).Beaucoup de cenotes étaient considérés comme sacrés par les Mayas, c’est la qu’ils y faisaient des sacrifices, des c cérémonies.
La région du yutacan possède- parait-il- le plus important réseau de caves au monde

CHICHEN ITZA
Un bus ADO et en 2h nous y sommes. 2 heures a grelotter car ici –je ne sais pas pourquoi- les bus mettent la clim a fond ( 15 degré pas plus), du coup tout le monde est en pull, écharpe a l’intérieur !On dépose nos gros sacs a la consigne a bagages gratuite ( bien pratique) et on visite ces ruines mayas incroyable. C’est ici qu’il y a la pyramide que vous devez tous connaître.
Il y a pas mal de touristes mais le site est si grand qu ón arrive a se retrouver seuls et a pouvoir rêver que nous sommes a cette époque passionnante en pique niquant de nos tostilladas au pied d’un vieil arbre:
le temple du soleil,
le terrain du jeu de balle (en simplifiant beaucoup, 2 équipes s affrontent et doivent faire passer une balle en bois (avec le pied droit ou une batte… précis !) dans l anneau du camp adverse (ça ressemble a de l Harry Potter).. le gagnant gagne le droit de.. se faire trancher la tête en offrante aux dieux ! (C est un honneur !)
Le mur des crânes
Le temple des milles colonnes en l hommage des guerriers…

On reprend un bus qui arrive avec quasi une heure de retard et qui nous amène en 2h30 a Mérida. C’est un bus 2ème classe ce qui veut dire moins confortable ( mais bon en comparaison a ceux du Mozambique c’est la classe) mais surtout sans clim : cool !

MERIDA
On est heureux d avoir fait le détour par Mérida, une ville charmante avec ses maisons colorée, ses jolis places et monuments, et surtout son incroyable vitalité : des évènements culturels tous les jours, et gratuits le plus souvent. Coup de cœur également pour notre backpacker, Nomadas, impeccable et qui offrait des cours de salsa gratuit : on en a bien profité (un, dos, tres…. Izquierda, derecha, izquierda… ).
Premier soir, nous rejoignons la place Santa Lucia ou il y a un concert de mariachis ( chanteurs traditionnels a la guitare), puis des danses folkloriques. C’est formidable, tous les mexicains sont de sortie ( on est jeudi soir), les femmes reprennent en chœur les refrains, les enfants mangent des glaces. C’est ça qui est bien a Mérida : il y a plein d’animations mais c’est avant tout pour la population locale.
Le lendemain, dans la jolie cour de l’université, on assiste a un magnifique spectacle de danses : les hommes en sombreros, les femmes en robes qui tournent multicolores, les chaussures qui claquent., les musiciens derrière qui jouent des rythmes endiablés.
On découvre un mignon petit resto qui vaut vraiment le coup : El Eden. C’est pas cher et l’ambiance, le cadre sont supers ( a découvrir, je n’en dis pas plus)
Samedi soir, c’est la fête dans le quartier historique. Les rues deviennent piétonnes, les restos sortent leurs tables dehors et des groupes jouent de la salsa un peu partout. Les gens dansent, mangent, boivent…Quelle ambiance !
La ville de Mérida finance aussi des programmation théâtrale : on a donc assisté a une pièce gratuitement !
On a adoré le marché plein de couleurs, de bruits, de vie ! Et comme nous avons une cuisine a notre disposition on s’est régalé en faisant nos courses ( ananas, mangues, beaux légumes…).

CAMPECHE
Nous arrivons à Campeche après 4 heures de bus réfrigéré mais avec la télévision. On prend nos quartiers dans un hostal pas cher mais bruyant, Monkey Hotel. Il est idéalement situé sur la place principale, le zocalo.
La ville est tranquille, pas bien grande. Les anciennes maisons coloniales ont toutes des façades de couleurs différentes et si gaies ( jaune, verte, rose, bleu, violet…). Elles ne sont composées que d’un rez de chaussée et ont donc des barreaux en fer forgé aux fenêtres qui n’empêchent pas de voir tout leur intérieur ! On a été surpris de voir des voitures tranquillement garées dans le salon a cote du canapé !
Les trottoirs sont très hauts, plus de 50 cm, d’ailleurs il y a des petites marches pour en descendre.
A Campeche aussi c’est la fête. On est dimanche soir et tout le monde est dehors sur le zocalo. Certains sont attablés à des tables et jouent au bingo, d’autres assistent à un concert et dansent, les autres mangent autour des petits stands qui proposent des quesadillas, des parts de lasagnes, des glaces…

A 00h30 nous prenons le bus pour Palenque. Je suis emmitouflée dans tous mes habits chauds et j’ai en plus sorti mon duvet en prévision de la clim. Mais au bout d’un heure je meurs de chaud, il faut croire qu’il la coupe la nuit !

PALENQUE
On arrive à Palenque avec le soleil vers 6h. On prend un taxi qui nous emmène a qq kms de la ville dans un endroit appelé El Panchan, c’est sur la route du site archéologique et la bas c’est la jungle. Il y a 4 – 5 petits hôtels qui proposent des petites cabanas dans la nature. On se retrouve en hauteur, au dessus d’une petite rivière, au milieu des arbres tropicaux et des oiseaux qui poussent de drôles de cris.
On est un peu fatigués, alors après quelques courses au village, une mini sieste, un petit sandwich au cheddar sur notre mignonne terrasse, on est parti pour les ruines.
Elles sont au milieu de la foret vierge, d’ailleurs une grande partie est encore enfouie sous la végétation tropicale. Il y a plusieurs petites collines et sur chacune un temple. Pour y accéder des centaines de marches. C’est du sport que de visiter les sites mayas : monter, descendre, monter !
On entend des cris assez impressionnants qui auraient pu appartenir a un jaguar ( animal sacré pour les mayas). Je me renseigne, et bien non ce sont des singes, les singes hurleurs ! Je ne préfère pas les rencontrer...
Le soir on rejoint le petit resto Don Mucho. Qu’on est heureux d’être la, au milieu de la jungle, a écouter un groupe mexicain en vivo ( en live) et en se régalant de sopa azteca, de quesadillas.
Par contre on ne fait pas long feu car le lendemain on doit se lever a 5h30 pou partir en excursion.
Le site de Yaxchilan : Départ en van a 6h. Après 2 heures de route, on s’arrête prendre un petit dej gargantuesque ( frijoles, riz, œufs brouillés, tartines,ananas, jus d’orange pressé) avec en plus le privilège de parvenir a apprivoiser ( donner a manger et porter sur le bras) des perroquets qui traînent par la ! Encore 2 heures de bus et on arrive a la rivière Usumacinta qui délimite la frontière avec le Guatemala. La on prend un petit bateau qui nous emmène en 45 minutes a l’entrée du site. On admire sur les rives plusieurs cocodriles.
Pour le coup c’est vraiment la jungle. On se sépart de notre groupe ( au demeurant fort sympa, tous des francophones, un pur hasard !) pour jouer les Indiana Jones et se perdre au milieu des ruines et des arbres géants. C’est formidable. Encore une fois on entend les gros hurlements des singes. Cette fois on en apercoit dans les arbres au loin : ils sont énormes et tout noir.
On a le doit a un déjeuner ds un petit resto a coté et on est reparti en direction de Bonampak, encore des ruines perdues en pleine jungle, encore des marches. Le site est bcp plus petit mais sympa.

SAN CRISTOBAL DE LAS CASAS
Depuis Palenque nous sommes dans le Chiapas, région ou les indiens descendants des mayas ( Tzotziles, Tzeltales, Choles, Lacandons…) représentent près de 35% de la population. La ville est connue car c’est la ville du célèbre commandant Marcos, de l’’ EZLN (armée zapatiste de libération nationale), qui lutte toujours pour que l’Etat reconnaisse les droits du peuple indigène.

Le lendemain matin nous partons pour San Cristobal de las Casas. En prévision de la route énormément sinueuse je prends un cachet de nautamine.La route est très belle, mais effectivement elle n’arrete pas de tourner, en plus on saute sans arrêt sur nos sièges a cause des nombreux ralentisseurs qui jalonnent toute la route. On monte…C’est la montagne maintenant. Alors que le soleil se cache pendant tout le trajet on arrive à San Cristobal à 17h sous un grand soleil ! Cette ville est parait-il ensoleillée 300 jours par an. Par contre il y fait frais car on est à 2200 mètres d’altitude.
On ait le tour de plusieurs posadas (ptits hôtels) et on trouve LE bon plan : « Encanto suites », rue 1ero de marzo ( a retenir). Pour 160 pesos ( 10 euros), on a un duplex rien que pour nous, avec au rdc une petite cuisine équipée, un canapé et une cheminée ; et a l’étage une chambre et la sdb super avec haut chaude !
On se ballade dans la ville et on est euphoriques, on adore. Ici on croise qq touristes de nationalités différentes, des mexicains et des indiens tzotziles. Les femmes ont des vêtements multicolores magnifiques, elles portent de longues tresses noires et dans le dos un sac de tissu avec un enfant ou des choses à vendre dedans. Il y a beaucoup d’enfants qui travaillent dans les rues : cireurs de chaussures, vendeurs de journaux, ou vendeurs avec leur parent de bracelets ou autre artisanat local. Ils sont beaux, le visage basané par le soleil et les yeux pétillants.
Par contre certains sont très pauvres et on se retrouve une nouvelle fois désemparé. Que pouvons nous faire ? On achète quelques bracelets… il faut que je fasse mon spectacle, mais ou ? Peut être demain dans une école d’une communauté indienne dans la foret. Mais je voudrais faire qq chose pour ces enfants qui travaillent toute la journée ds la rue. Mais ça risque d’être vite l’attroupement. A suivre…

On a visité le marché. Décidément les marchés c’est ce qu’on préfère ! Il y a de nombreux indiens qui descendent de la montagne pour vendre leur produit, leurs animaux. A l’entrée les femmes tiennent par les pâtes des poules, plus loin un petit garçon propose ses dindons en laisse. Les femmes ont souvent de grosses jupes en gros poils noirs ( je ne sais pas de quoi), d’ailleurs les hommes portent aussi souvent des tunique faite de cette même matière. Ca a l’air chaud.
On voudrait prendre des tonnes de photos car les mots ne suffisent pas. Mais les indiens n’aiment pas les photos, on a décidé de respecter leur souhaits et de ne les prendre que lorsqu’ils sont d’accord ( ce qui est malheureusement peu fréquent).
Le marché c’est une succession de petits étales tantôt a terre tantôt sur des planches, en plein air. Les femmes et leurs enfants s’affairent à couper les ananas, à nettoyer les salades, à ouvrir les haricots. Des couleurs, des odeurs, des sourires…et un bon déjeuner pour nous ensuite !

Aujourd’hui, dimanche, nous sommes parti a cheval pour le village tzotzile de San Juan Chamula. Apres 1h30 de ballade nous arrivons au village pour la fin du marché. Celui-ci a été un peu perturbé par une réunion d’hommes, tous avec le chapeau sur la tête. On n’a pas bien compris de quoi il s’agissait, une sorte de manifestation contre un directeur, mais lequel ???
On se ballade qd même ds les étales de vêtements, on aurait envie de tout acheté ( panchos, chemises, bijoux, etc…). Ensuite après avoir obtenu une autorisation (30 pesos/2) nous entrons dans l’église. Et la….Je crois que c’est un des moments les plus incroyables du voyage.C’est incroyable . Il y a des bougies et des cierges de partout, le sol est jonché d’aiguilles de pain, sur les coté sont alignées des dizaines de statues de saint catholiques. Les tzotziles pratiquent leur propre religion mais en se servant des instruments de cultes catholiques apportés par les espagnols. Face aux cierges ils spalmodient ou semblent discuter réellement avec leurs dieux. Ils apportent leur poule, la place au dessus des bougies, psalmodient. Mais le plus incroyable c’est la présence quasi sacrée de bouteilles de coca ou de pepsi cola !!! Apparemment comme ça fait roter, ça extirpe le mal. En pleine communion ils se font donc passer une bouteille de coca et en boivent plusieurs gorgées.

MAZUNTE ( petit village de pecheurs a cote de Puerto Escondido- Cote Sud Est)
12 h de bus et on arrive dans ce tt petit village aux rues de sable et qui donne sur l`ocean. Il est tres agite et fait le plaisir des surfeurs. Moi je n oserai me tremper qu en bord de plage, le courant y etant deja assez violant! L eau est bonne et il fait chaud, c est un delice dont j aurai plus profite si je n avais pas ete un peu malade... Nous logeons ds une petite cabane dans la pousada en bord de plage, l  Architecto.
Il y a plein de ptits restos tt simple sur les 2 plages. Il y a tres peu de touristes, une chance!

On repart pourSan Cristobal pour une journee ( 2 nuits de bus) pour assister au festival de theatre indigene.

Puis vol pour MEXICO  ( depuis Tuxla Gutierrez, un enorme aeroport a 1 h de San Cristo).
On loge ds le quartier Centro historico. On apprend par la suite que ca craint le soir. On a pas eu de pb, mais c est sur qu a partir de 21h les rues sont noires, y a pas un chat , pas de resto ouvert...bref ca donne pas envie de s aventurer.
Mais la journee, c est un regal: les rues sont envahies de vendeurs ambulents: sandwichs, pop corn, jus d orange frais ( pour moi un chaque matin!), et plein d autres petites choses...C est plein de vie, plein de monde.
C est une ville que j adore. Notre hotel, le Habana ( calle Cuba) est pas cher et super confort.
Il fait tres beau, on en profite pour marcher dans la ville, decouvrir le superbe musee antropologique; le quartier de Coyoacan avec sa place ou c est toujours la fete, ses petites rues mignones avec les jacarandas en fleur (des fleurs violettes), la place des mariachis ou on peut se faire offrir la serenade pour 70 pesos.
Il y a aussi la ballade romantique ou festive ( a choisir) en lancha aux jardins flottants de Xochimilco: on se ballade sur les canneaux a bord d une longue barque coloree. Sur les eaux on croise de nombreuses autres lanchas avec a bord des groupes d amis qui dnsent, des familles qui dejeune  avec une lancha barbeque accrocher a l arriere!). Etr puis il y a les lanchas de mariachis qui naviguent au milieu de nous proposant leur service. Une petite chanson au fil de l eau c est plutot sympa, meme si un de nos mariachis chantait terriblement faux !
On est alle egalement a Téotihuacan admirer le temple du soleil et le temple de la lune. Superbe!

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Campeche, le zocalo
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Palenque, les ruines
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San Cristobal de las casas
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montagne du Chiapas
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Marché de San juan Chamula
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Mazunte
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Mexico
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Chaman sur le zocalo de Mexico Df

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Mariachis attendant un engagement
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Lanchas a Xochimilco

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