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Novembre 2006

4ème étape de notre tournée


Bali


On arrive à l’aéroport de Denpasar, situe sur la presqu’île au sud de Bali. La première impression en sortant de l’avion c’est que ça y est nous sommes enfin en été. Il fait chaud, lourd et humide mais qu’est-ce que ça fait du bien ! On achète un ticket de taxi au guichet (prix fixe par destination) et on se fait conduire a Seminyak ou on va se poser 2 jours histoire de se repérer et de fixer les rendez- vous avec les gens que je dois rencontrer pour le projet.

Seminyac, c’est une ville en bord de mer que l’on rejoint en longeant la cote ouest, en passant par Kuta et Legian. Ce coin est assez touristique et business (beaucoup de magasins de vêtements, de meuble, de bars…). La plage n’arien d’exceptionnel si ce n’est sa longueur. Il fait tellement chaud qu’on ne peut pas s’allonger directement sur le sable il faut louer les chaises longues et le parasol (20 000 rp pour 2 pour une journée).
C’est sympa comme ambiance (plus calme a Seminyac qu’a Kuta ou c’est bonde de surfeurs australiens), les masseuses viennent se proposer et discuter avec nous tout comme les vendeurs ambulants de bijoux, cerfs-volants,batiks, fruits….Ils ne sont pas trop insistants et très charmants, souriants. Ils nous posent plein de questions.

On loue un scooter pour nous rendre à Denpasar et visiter l’île. Ca fait un peu peur au départ. Les rues sont a double sens mais rétrécies par des travaux très souvent. Du coup c’est la folie pour passer : les scooters doublent de tous les cotes, roulent sur les trottoirs !
De façon générale Bali est l’île des scooters /moto, y en a partout. D’ailleurs tout le monde les conduit, même des enfants de 9ans. Les familles peuvent monter a 4 dessus : avec le bébé devant le papa et la petite entre le papa et la maman !
Pour trouver de l’essence du coup c’est très simple, outre les stations services de nombreuses petites échoppes sur les trottoires ont leur étagère avec des bouteilles de verres remplies de « petrrrole ».Une grosse pour un plein et une petite pour la moitie.

Les routes sont en très bon état, vraiment par contre pour trouver son chemin c’est pas gagne. Rien n’est indique ou si peu. Heureusement que c’est rigolo de se perdre et que ça fait découvrir des coins merveilleux ! Par ailleurs il faut trouver la bonne façon de demander son chemin car les indonésiens ne disent jamais non ou qu’ils ne savent pas, ils sourient ou disent oui.
. Donc si on leur pose une question fermée du genre : « Ubud c’est tout droit ? » et qu’ils répondent oui, ça ne veut pas du tout dire que c’est la bonne route. Mieux vaut demander « ou est Ubud ? ».

On est ensuite allé à Ubud, ou on a passe pas mal de temps à rayonner dans la région. C’est magnifique. C’est vallonne, c’est très vert avec la foret tropicale et les rizières.
Ubud même est assez touristique (enfin nous on a pas vu plus de 10 touristes !), avec des guesthouses mignonnes partout, des restos, des boutiques, des spas et quelques hôtels de luxe de folie. Mais la ville ou village reste agréable, authentique. Tous les soirs dans différents temples ou palais on peut assister a des représentations de spectacles traditionnels (legong, wayang kulit, fire dance, …). Ce sont des spectacles pour touristes, donc souvent raccourcis mais c’est de qualité, contrairement a ceux proposes dans les restaurants ou dans le sud, et ça fait vivre les artistes.
Tout autour d’Ubud on trouve plein d’artisans- artistes même des familles d’artisans. De chaque cote de certaines routes s’alignent des mini usines, une petite pièce ouverte sur la rue ou des le matin un groupe d’artisans (ados, femmes ou hommes) travaille le bois, soit en le taillant, le sculptant ou en le peignant. Chaque petite usine semble avoir sa spécialité (les masques, les chaises en forme de mains, les animaux etc.…). Dans une autre rue c’est une succession pendant plusieurs km de petites boutiques qui vendent tous ces produits. Les indonésiens sont vraiment très doues. Par contre je suis surprise, ils copient beaucoup et n’exploitent pas a fond leur culture ou niveau artisanal : on trouve des masques ,des statues (colons, girafes…), des djumbes qu’on croirait venus d’Afrique, des lézards en bois aux motifs inspires de l’art des aborigènes d’Australie, des totems indiens…
On a eu la chance d’assister à une grande cérémonie à Sukawati (à 30 minutes d’Ubud en moto). C’était magique. C’est beau comme leur vie quotidienne est régie par de belles traditions : devant chaque maison, chaque boutique ils déposent de petites offrandes (un petit panier tresse en feuilles de bananier avec dedans des fleurs, des biscuits, un bonbon…) en faisant une prière avec de l’encens. Pour venir au temple, et particulièrement lors d’une cérémonie, tout le monde est sur son 31 avec leur costume traditionnel étincelant et colore. Les femmes sont maquillées. D’ailleurs de façon générale les indonésienne sont très belles, toujours bien coiffée, avec de beaux sarongs, et souvent une fleur dans les cheveux. Chaque famille apporte les offrandes qu’elle a prépare pendant plusieurs jours. C’est un beau moment de communion.

On a eu une petite aventure avec la police lors d’une de nos premières virées en moto. Il faut savoir en effet que les policiers sont à l’affût des touristes hésitants, un peu perdus et pleins d’argent. A chaque grande intersection, il y a un petit poste de police souvent pas très visible. Donc si vous arrêtez, comme nous, sur le cote de la route, au feu pour essayer de savoir dans quelle direction aller, il y a de grandes chances pour qu’un policier vous approche et vous dise que vous avez commis une infraction. Il vous prend les clefs et vous conduit au petit poste. La il parait qu’ils ont pour habitude de toujours trouver quelque chose qui ne va pas, quitte a l’inventer ! Ce fut notre cas. Malgré les talents de négociateur et de blagueur de Sylvain, ils ne cédaient pas et voulaient qu’on paye 30 000 rp. Apres une demi heure on a réussi a s’en aller, alléges de 15 000 rp.

Nous sommes partis ensuite découvrir l’Est. D’abord le lac Batur. Il est immense, et derrière lieu se dresse le volcan (qui nést plus en activité). Ici c’est plus la campagne et quand on se ballade on arrive dans des petits hameaux de 2 ou 3 cases vraiment très rudimentaires (en bambous), entoures de jardins potagers (tomate, salade, choux) et avec plein de chiens ! D’ailleurs c’est commun a toute l’indonesie, il y a des chiens partout et ils ne sont souvent pas en grande forme : souvent ils ont une queue immense et toute abîmée, ils n’ont plus de poils, ils sont tout sales.
Nous faisons route ensuite vers Amed en passant par Candidasa, en bord de mer et Tirtagangga, plus dans les terres, au milieu de rizières incroyablement belles.
En chemin, on peut apercevoir les gens se laver en bord de route dans les petits canaux qui longent les maisons. L’eau n’a pas l’air très propre mais elle sert également un peu plus loin à laver le linge et la vaisselle. Sur l’herbe, toujours en bord de route on peut voir le linge colore, étendu, qui sèche au soleil.
Les indonésien semblent beaucoup apprécier le volley, on a vu plein de terrain improvise, même dans un village dans la jungle !
A Amed, au nord de la cote Est, il y a la mer et un gros spot de plongée (avec une épave de bateau a 200 mètres de la plage). Nous on sést contente de snorkeling, enfin pas moi car avec ma brûlure de pot d’echapement a la jambe il fallait que j’évite le contact avec l’eau salee ! Léau est semble t’il très poissonneuse. C’est une plage de sable noir. La ville d’Amed est assez calme mais c’est sans doute car au moment où nous y étions il n’y avait quasiment pas de touriste. On a trouve un mignon petit bungalow accroche au flanc d’une petite colline, Bambou Bungalow je crois, vue plongeante sur la mer, pour seulement 50 000 rp avec petit dej.
On a ensuite emprunte des routes sinueuses a travers de rizières toujours incroyables et de la jungle pour arriver a Sidemen. On est arrive de nuit, vers 20h et la ce fut notre première et finalement seule mésaventure en terme d’hébergement. Ici il n’y a quasiment pas de structure pour accueillir les voyageurs (peut être 2 losmen et 1 hôtel class), du coup la qualité n’est pas top et le prix hyper élevé par rapport a tt ce quón a vu jusqu'à présent. Apres avoir tourne 1 heure dans la nuit et demande conseil a plusieurs locaux on s’est résigne a prendre une chambre de 2m2 sans douche, enfin avec un mandi : on se douche a l’aide d’un petit sceau et tout ça pour 100 000rp, la plus cher nuit a Bali.

Une grande moment, riche en sensations, de ce séjour en Indonésie a été le voyage entre Denpasar (bali) et Yogyakarta (Ile de java). On a pris un bus à 15h pour arriver a 7h du matin. On a passe 16 h dans ce bus, assis au premières loges juste en face du pare-brise, a cote du chauffeur (un peu derrière qd même). Les places 1 et 2 : a éviter ! Autant dire qu’on a a peine fermer l’oeil de la nuit tellement on pensait qu’on allait avoir un accident. Notre chauffeur en effet, ne semblait pas connaître les freins, il se contentait de klaxonner à tout bout de champs pour que les autres véhicules – dans un sens ou dans l’autre- s’écarte de son chemin ! Il doublait sans aucune visibilité et quand vraiment ça risquait de ne pas passer il se rabattait en manquant de percuter le véhicule devant. Miraculeusement on a rien eu !

Les bons plans que nous avons tester :
Seminyack : losmen Inada
Ubud : White house, sur la monkey road : des petits bungalows face a une petite rizière, une jolie piscine dans la verdure, de bons petits déjeuner (thé, pancake, salade de fruits). Le prix affiche est de 150 000rp (15 euros). Mais si comme nous vous y aller hors saison vous pouvez bien négocier. Le tarif initial étant bien au dessus de notre budget, j’ai très bien négocié. Mais par respect pour eux je ne dirai pas a combien. A vous de tenter. Mais ça vaut les 150

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